lundi 3 novembre 2008

Les logiciels open sources

Me voilà déjà de retour pour écrire un autre billet. J'ai une date de tombée et je n'ai pas assez produit, ou plutôt pas assez bien produit. Alors je fais un sprint (comme beaucoup d'autres!).

Pas d'inquiétude aujourd'hui, je ne parlerai pas des difficultés qu'occasionnent les TIC dans le milieu de l'éducation. Je parlerai du comment, des ressources qui sont disponibles pour les enseignants.

Notre prof d'intégration des TIC à l'Université de Montréal nous casse les oreilles (sans rancune!) au sujet des différents logiciels open sources disponible sur le net. Et là, j'entends: «Mais, très chère, qu'est-ce donc qu'un logiciel open source?». Je vous avoue que ma définition personnelle est un peu (voire même beaucoup) déficiente. C'est pour cette raison que je vous en ai trouvé une vraiment meilleure (ici), qui provient d'un site open source.

On parle d'open source quand le commun des mortels peut faire des modifications à la programmation ou au contenu. Il y a des logiciels (Open office), mais aussi des sites (wiki).

Open source, pourquoi?
Pourquoi? Parce que c'est légal, gratuit et facilement accessible. De plus en plus, les commissions scolaires optent pour les programmes open source, c'est un choix surtout économique, mais aussi légal. La majorité des gens n'ont pas «payé» les droits d'utilisation de leur système d'exploitation du genre Windows Office, les commissions scolaires font face à une problématique lorsqu'elles ont acquitté les droits, mais demandent à leurs employés de travailler (à la maison) sur une plate-forme illégale. Les logiciels open sources y répondent: vous pouvez les téléverser légalement et gratuitement.

Open source, comment?
Vous êtes programmeur dans l'âme? Aidez la communauté à améliorer les logiciels disponibles. Complétez les informations sur un wiki. C'est tout le monde qui vient enrichir les open sources. Par exemple une université qui désire voir une fonction ajoutée à un programme open source pourra payer les services d’un programmeur pour qu’il l’ajoute, mais c’est tous les utilisateurs qui bénéficieront de la nouvelle fonction!

Open source, quoi utiliser?
Ici, la liste est longue. Personnellement j'utilise de plus en plus Open office qui a comme particularité d'être fort semblable à Windows Office sans être dispendieux (oui, oui, c'est gratuit!!!) et sans avoir besoin de le «voler» sur le net (oui, oui, c'est légal!!!). Il offre le chiffrier, le logiciel de présentation, et le traitement de texte (entre autres).
Et les wikis, c'est quoi? Ce sont des sites qui permettent à tous les utilisateurs de devenir auteurs. Le meilleur exemple c'est wikipédia. Chaque personne peut ajouter des informations sur le site afin de le parfaire.

J’ai trouvé ce site qui permet d’accéder à une multitude de logiciels open sources. Soyez légaux, utilisez des logiciels qui vous appartiennent ou des open sources.

Le faire autrement

Après mon dernier billet, j'étais plutôt démotivée au sujet des TIC au primaire. C'est avec un grand bonheur que j'ai découvert cet article de Pierre Lussier dans le Messager de Verdun intitulé: «Une expérience pédagogique innovatrice».

C'est quoi?
Une orthopédagogue, une enseignante et une directrice qui font front commun afin d'aider leurs élèves. Carole Poirier est l'enseignante qui utitlise des ordinateurs pour favoriser les apprentissages des douze élèves de sa classe. C'est le programme du MELS, pas de changement là-dessus, mais c'est une autre façon de faire pour permettre à ces enfants éprouvant des difficultés de réussir.

Je ne vous résumerai pas tout l'article, ce n'est pas nécessaire. Je vais cependant vous faire part de mon opinion. Je trouve l'utilisation des TIC en classe vraiment géniale. Pour moi, c'est un must incontournable au primaire (et au secondaire). C'est la réalité de nos élèves! ET pourtant... tellement de gâchis, de sous-utilisation du matériel et d'enseignants mal préprarés. Tellement que nous sommes tous émus devant un exemple qui fonctionne, que nous sommes déjà désabusés de l'intégration des TIC sans même, dans mon cas, être enseignante. Toutes mes collègues (ou presque), ne savent pas quoi faire des TIC, ne veulent pas vraiment les aborder. Comment, avec quoi... pourquoi? J'entends ça tous les jours de la bouche de certains étudiants qui partagent les bancs d'écoles avec moi. Il m'arrive aussi de le penser

Alors que devons-nous faire? Mettons notre pied à terre chers collègues. Il y en a des solutions, des faciles et des moins faciles. Prenons exemple sur les Claire Poirier, maximisons le pauvre ordinateur délaissé dans la classe, faisons des TIC un outil aussi répandu que le crayon de plomb.

Comment?
En tant qu'enseignant il est nécessaire de mettre à profit notre imagination pour rester stimulé et par le fait même stimuler les élèves. Utiliser un vieil ordinateur c'est peut être ennuyant, mais s'il fonctionne, il permettra aux élèves de travailler le traitement de texte, d'imager leurs histoires et plus encore. Il est trop facile de se laisser vaincre par les quelques difficultés techniques, il faut aller au-delà de celles-ci.

Je vous demande donc: soyez positif, ayez de l'imagination et surtout de la motivation, c'est la clé d'une intégration réussie. Demandez de l'aide à la direction, proposez des projets qui aideront vos élèves. Ne vous arrêtez jamais de croire parce que les progrès des élèves seront tellement grands (comme dans le cas de la classe de madame Poirier) que chaque seconde investie vous sera rendue au centuple.