Après mon dernier billet, j'étais plutôt démotivée au sujet des TIC au primaire. C'est avec un grand bonheur que j'ai découvert cet article de Pierre Lussier dans le Messager de Verdun intitulé: «Une expérience pédagogique innovatrice».
C'est quoi?
Une orthopédagogue, une enseignante et une directrice qui font front commun afin d'aider leurs élèves. Carole Poirier est l'enseignante qui utitlise des ordinateurs pour favoriser les apprentissages des douze élèves de sa classe. C'est le programme du MELS, pas de changement là-dessus, mais c'est une autre façon de faire pour permettre à ces enfants éprouvant des difficultés de réussir.
Je ne vous résumerai pas tout l'article, ce n'est pas nécessaire. Je vais cependant vous faire part de mon opinion. Je trouve l'utilisation des TIC en classe vraiment géniale. Pour moi, c'est un must incontournable au primaire (et au secondaire). C'est la réalité de nos élèves! ET pourtant... tellement de gâchis, de sous-utilisation du matériel et d'enseignants mal préprarés. Tellement que nous sommes tous émus devant un exemple qui fonctionne, que nous sommes déjà désabusés de l'intégration des TIC sans même, dans mon cas, être enseignante. Toutes mes collègues (ou presque), ne savent pas quoi faire des TIC, ne veulent pas vraiment les aborder. Comment, avec quoi... pourquoi? J'entends ça tous les jours de la bouche de certains étudiants qui partagent les bancs d'écoles avec moi. Il m'arrive aussi de le penser
Alors que devons-nous faire? Mettons notre pied à terre chers collègues. Il y en a des solutions, des faciles et des moins faciles. Prenons exemple sur les Claire Poirier, maximisons le pauvre ordinateur délaissé dans la classe, faisons des TIC un outil aussi répandu que le crayon de plomb.
Comment?
En tant qu'enseignant il est nécessaire de mettre à profit notre imagination pour rester stimulé et par le fait même stimuler les élèves. Utiliser un vieil ordinateur c'est peut être ennuyant, mais s'il fonctionne, il permettra aux élèves de travailler le traitement de texte, d'imager leurs histoires et plus encore. Il est trop facile de se laisser vaincre par les quelques difficultés techniques, il faut aller au-delà de celles-ci.
Je vous demande donc: soyez positif, ayez de l'imagination et surtout de la motivation, c'est la clé d'une intégration réussie. Demandez de l'aide à la direction, proposez des projets qui aideront vos élèves. Ne vous arrêtez jamais de croire parce que les progrès des élèves seront tellement grands (comme dans le cas de la classe de madame Poirier) que chaque seconde investie vous sera rendue au centuple.
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