lundi 30 mars 2009

Le français et le CFIM

J’ai lu durant mes deux premières années d’université une multitude de textes concernant la qualité du français (dans les écoles, les commissions scolaires et beaucoup concernant les étudiants des universités dans les programmes de formations des maîtres). Je ne cherche pas, ici, à trouver la vérité sur ce sujet vaste et complexe.
Cet article servira surtout, je le souhaite du moins, à démystifier le cheminement des étudiants en formation des maîtres de l’Université de Montréal.
Mais à quoi bon? Plusieurs consœurs et confrères de classe m’ont approchée récemment en cherchant à savoir quel était le cheminement pour la certification en français EXIGÉE par notre université.
Bravant mers et mondes, je me suis informée et voilà ce qui est ressorti de mes recherches :
1ère étape : Le test d’entrée : le TFLM. Des choix de réponses!
2e étape : Votre résultat. Vous l’avez réussi? Bravo vous passez donc à l’étape 4. Vous ne l’avez pas réussi? Ce n’est pas si grave, vous aurez juste à faire l’étape 3.
3e étape : Le cours de mise à niveau vous attend. Pas de panique, c’est un cours d’initiation qui vous permettra de vous familiariser avec la langue française. Au menu : grammaire et rédaction.
4e étape : Le fameux cours DID1010. Il est obligatoire et conditionnel à l’obtention de votre baccalauréat. Au menu? De la grammaire et des rédactions. Niveau de difficulté? Devrait être facile, avec toutes nos connaissances antérieures en français. (Note personnelle : j’ai souffert durant ce cours et même si je l’ai réussi je ne me sens toujours pas «compétente» en français)
5e étape : Bon… le merveilleux test de français oral : c’est complètement irréaliste et à peu près impossible d’y performer. Or, il est obligatoire à l’obtention de votre bac, mieux encore : pour vous inscrire au 4e stage, vous devez l’avoir réussi.
6e étape : Le SEL. C’est une étape facultative. Je vous conseille tout de même de le faire. C’est un test complet et le cahier de préparation est une bonne révision de grammaire. De plus, certaines commissions scolaires l’exigent pour faire de la suppléance. Pourquoi s’en priver?
7e étape : Le foutu test de certification québécoise pour le français. (Petit rappel historique : avant les cohortes qui sont entrées en 2007 et 2008, l’évaluation du français écrit se terminait à l’étape 6). Ma cohorte et les suivantes devront passer et réussir avant l’inscription à leur 3e stage le nouveau test de français : le TECFÉ. À quoi ça ressemble? Au TFLM, aux examens de DID1010… enfin vous imaginez.

AH! Je me doutais bien que quelques lecteurs étaient dans ma cohorte (celle de 2007 pour ceux qui ne me connaisse pas personnellement). Vous allez vous inscrire au 3e stage sous peu et vous n’en saviez rien? Pas de panique. Pour des tas de raisons (que mes sources cherchent à ne pas ébruiter), le test n’est pas prêt. Donc, nous aurons la «chance» de pouvoir attendre jusqu’à l’inscription au 4e stage pour réussir le TECFÉ.
Vous vous y retrouvez mieux? C’était le but.

Vous avez vraiment peur de ne pas réussir toutes ces étapes? Plusieurs choix s’offrent (plus ou moins gratuitement) à vous : le CCE (Centre de communication écrite) vous offre des ateliers d’aide en français; le CCDMD (Centre collégial de développement de matériel didactique) vous offre tout un tas d’exercices en ligne. Vous pouvez prendre un cours hors programme (remarquez, c’est à vos frais). Vous aimez les dictées? Moi, j’adore. Je vous propose ce site, il est super complet et des nouvelles dictées sont mises en ligne chaque semaine.

Sur ce, je vous souhaite un grand succès dans l’apprentissage et la maîtrise de la langue française. (Après tout, c’est notre outil de travail!!!)

lundi 3 novembre 2008

Les logiciels open sources

Me voilà déjà de retour pour écrire un autre billet. J'ai une date de tombée et je n'ai pas assez produit, ou plutôt pas assez bien produit. Alors je fais un sprint (comme beaucoup d'autres!).

Pas d'inquiétude aujourd'hui, je ne parlerai pas des difficultés qu'occasionnent les TIC dans le milieu de l'éducation. Je parlerai du comment, des ressources qui sont disponibles pour les enseignants.

Notre prof d'intégration des TIC à l'Université de Montréal nous casse les oreilles (sans rancune!) au sujet des différents logiciels open sources disponible sur le net. Et là, j'entends: «Mais, très chère, qu'est-ce donc qu'un logiciel open source?». Je vous avoue que ma définition personnelle est un peu (voire même beaucoup) déficiente. C'est pour cette raison que je vous en ai trouvé une vraiment meilleure (ici), qui provient d'un site open source.

On parle d'open source quand le commun des mortels peut faire des modifications à la programmation ou au contenu. Il y a des logiciels (Open office), mais aussi des sites (wiki).

Open source, pourquoi?
Pourquoi? Parce que c'est légal, gratuit et facilement accessible. De plus en plus, les commissions scolaires optent pour les programmes open source, c'est un choix surtout économique, mais aussi légal. La majorité des gens n'ont pas «payé» les droits d'utilisation de leur système d'exploitation du genre Windows Office, les commissions scolaires font face à une problématique lorsqu'elles ont acquitté les droits, mais demandent à leurs employés de travailler (à la maison) sur une plate-forme illégale. Les logiciels open sources y répondent: vous pouvez les téléverser légalement et gratuitement.

Open source, comment?
Vous êtes programmeur dans l'âme? Aidez la communauté à améliorer les logiciels disponibles. Complétez les informations sur un wiki. C'est tout le monde qui vient enrichir les open sources. Par exemple une université qui désire voir une fonction ajoutée à un programme open source pourra payer les services d’un programmeur pour qu’il l’ajoute, mais c’est tous les utilisateurs qui bénéficieront de la nouvelle fonction!

Open source, quoi utiliser?
Ici, la liste est longue. Personnellement j'utilise de plus en plus Open office qui a comme particularité d'être fort semblable à Windows Office sans être dispendieux (oui, oui, c'est gratuit!!!) et sans avoir besoin de le «voler» sur le net (oui, oui, c'est légal!!!). Il offre le chiffrier, le logiciel de présentation, et le traitement de texte (entre autres).
Et les wikis, c'est quoi? Ce sont des sites qui permettent à tous les utilisateurs de devenir auteurs. Le meilleur exemple c'est wikipédia. Chaque personne peut ajouter des informations sur le site afin de le parfaire.

J’ai trouvé ce site qui permet d’accéder à une multitude de logiciels open sources. Soyez légaux, utilisez des logiciels qui vous appartiennent ou des open sources.

Le faire autrement

Après mon dernier billet, j'étais plutôt démotivée au sujet des TIC au primaire. C'est avec un grand bonheur que j'ai découvert cet article de Pierre Lussier dans le Messager de Verdun intitulé: «Une expérience pédagogique innovatrice».

C'est quoi?
Une orthopédagogue, une enseignante et une directrice qui font front commun afin d'aider leurs élèves. Carole Poirier est l'enseignante qui utitlise des ordinateurs pour favoriser les apprentissages des douze élèves de sa classe. C'est le programme du MELS, pas de changement là-dessus, mais c'est une autre façon de faire pour permettre à ces enfants éprouvant des difficultés de réussir.

Je ne vous résumerai pas tout l'article, ce n'est pas nécessaire. Je vais cependant vous faire part de mon opinion. Je trouve l'utilisation des TIC en classe vraiment géniale. Pour moi, c'est un must incontournable au primaire (et au secondaire). C'est la réalité de nos élèves! ET pourtant... tellement de gâchis, de sous-utilisation du matériel et d'enseignants mal préprarés. Tellement que nous sommes tous émus devant un exemple qui fonctionne, que nous sommes déjà désabusés de l'intégration des TIC sans même, dans mon cas, être enseignante. Toutes mes collègues (ou presque), ne savent pas quoi faire des TIC, ne veulent pas vraiment les aborder. Comment, avec quoi... pourquoi? J'entends ça tous les jours de la bouche de certains étudiants qui partagent les bancs d'écoles avec moi. Il m'arrive aussi de le penser

Alors que devons-nous faire? Mettons notre pied à terre chers collègues. Il y en a des solutions, des faciles et des moins faciles. Prenons exemple sur les Claire Poirier, maximisons le pauvre ordinateur délaissé dans la classe, faisons des TIC un outil aussi répandu que le crayon de plomb.

Comment?
En tant qu'enseignant il est nécessaire de mettre à profit notre imagination pour rester stimulé et par le fait même stimuler les élèves. Utiliser un vieil ordinateur c'est peut être ennuyant, mais s'il fonctionne, il permettra aux élèves de travailler le traitement de texte, d'imager leurs histoires et plus encore. Il est trop facile de se laisser vaincre par les quelques difficultés techniques, il faut aller au-delà de celles-ci.

Je vous demande donc: soyez positif, ayez de l'imagination et surtout de la motivation, c'est la clé d'une intégration réussie. Demandez de l'aide à la direction, proposez des projets qui aideront vos élèves. Ne vous arrêtez jamais de croire parce que les progrès des élèves seront tellement grands (comme dans le cas de la classe de madame Poirier) que chaque seconde investie vous sera rendue au centuple.

vendredi 17 octobre 2008

Et si...

Et si l'intégration des TIC au primaire était une légende urbaine?

Je me pose sérieusement cette question après avoir cherché, chez mes collègues enseignantes, un projet intégrant les TIC. Qu'il soit intéressant ou non, personne n'a pu me donner le nom de quelqu'un qui faisait un tel projet.

Mais où sont-ils les projets super intéressants dont on nous parle tant. Où sont-ils les enseignants qui intègrent les TIC dans leur pédagogie au quotidien?

Malgré des recherches intensives (attention: chez les enseignantes que mes amie étudiantes et moi connaissons et un peu sur le net), j'en viens à la conclusion que les TIC, au primaire, il faut être sérieusement bien connecté pour en trouver.

Alors je me questionne: vous connaissez quelqu'un qui intègre les TIC de façon intéressante? SI oui, comment elle (ou il, car selon toutes vraissemblance se sont majoritairement des hommes) fait dans ce monde réfractaire, sous outillés et sans ordinateur pour survivre?

lundi 22 septembre 2008

L'originalité: est-ce un produit de l'imagination?

Ce matin (comme chaque jour d'ailleurs), j'ai fait la lecture des quelques blogs que je suis. Je me mettais à jour et je cherchais (désespérément) le sujet de mon prochain billet. Un problème m'est alors apparu: comment être originale, quel sujet original pourrais-je approfondir.


RIEN.
C'est la conclusion à laquelle je suis arrivée. Bien que plusieurs sujets m'intéressent, je n'ai pas l'énergie (quel originalité) d'aller m'informer et de rédiger un billet original et intéressant.

Je me suis alors décomposée (presque littéralement) devant l'écran d'ordinateur de la bibliothèque. Un certain manque de confiance en moi semble, ici, très apparent. Je suis une étudiante, et les billets que je publie ne sont que des opinions. Ont-ils une valeur? Sont-ils originaux? Diffèrent-ils des milliers d'autres opinions de mes confrères (et consœurs)?

Sur cet épanchement sentimental, je m'arrête. Je pars à la recherche d'un sujet d'actualité qui m'accroche, comme s'il en manquait!
Bonne journée.

mercredi 17 septembre 2008

Culture du religieux ou pas?

Bien voici mon premier blog. Je fais maintenant partie intégrante de ces professionnels de l'éducation qui ont fait le choix de sortir du cadre de l'école pour venir participer aux débats collectifs de la société. Internet prend de plus en plus de place et permet aux enseignants de faire valoir leurs idéaux, leur évolution ou encore leurs connaissances, lectures, etc. à la multitude.

Il y a quelques jours, avec des consoeurs nous avons eu une discussion sur ce nouveau débat: cours d'éthique et de culture religieuse ou pas? En dix minutes de recherche sur le web, j'ai pu trouver plus de sept articles qui en faisaient part. Ceci étant, je me suis aussi demandé quelle était la position du MELS sur le sujet.
Je me rappelle au printemps avoir vu le vidéo présenté par le MELS aux enseignants. C'était plutôt ordinaire et tentait (assez vainement) de convaincre le personnel enseignant de la valeur extraordinaire de ce nouveau cours. En me remémorant ce moment, je peux aussi me rappeler avec quelle difficultés les autres enseignantes tentaient de garder leur sérieux. Le MELS aurait-il échoué dans son désir de mettre les enseignants de son côté? Peut-être, mais beaucoup d'entre elles y voyaient un cours insipide qu'elles devraient OBLIGATOIREMENT présenter à leurs élèves.

Aujourd'hui, dans les médias, on voit les réactions des parents, des professeurs d'université, de penseurs, tout le monde semble perdu. À cela je répondrais: le MELS a fait une tournée d'information au printemps dernier et la population n'était pas très attentive à l'époque http://courrierlaval.com/article-249650-Pas-dexemption-au-cours-dethique-et-culture-religieuse.html. De plus les demandes de retrait sont plutôt rares seulement 860 parents sur un million ont fait part de leur opposition à ce nouveau cours http://www2.canoe.com/infos/quebeccanada/archives/2008/09/20080910-091400.html.

Alors que doit-on faire? Plusieurs associations montent aux barricades, d'autres s'adaptent et gagnent des forces et de la valeur. Plusieurs détails restent à voir, comment ce cours sera donné aux enfants, quelle est la formation des maîtres pour ce cours, quelle est la valeur des manuels scolaires?

J'ai encore peu de réponses, mais j'ai pu lire cet article :«Éthique et culture religieuse: la propagande Nouvel-Âge dans les écoles» écrit par Patrick Andries dans Le Québécois Libre et ça me travaille, je vais aller faire une bonne lecture des manuels agréés par le MELS.

Un dernier mot en ce qui concerne la formation des maîtres, pas de panique! Les futurs diplômés de l'Université de Montréal ont un cours de trois crédits sur la didactique de l'éthique et de la culture religieuse. Pas suffisant? en option un cours sur les grandes religions du monde.

Enfin, je lance un avis aux parents: jamais (Ô grand jamais!!!) ce cours ne devrait «mettre en péril» les croyances ou la foi de vos petits. Il est peut-être temps, pour vous, de reprendre le flambeau de l'enseignement de votre religion que vous avez si longtemps laissé à la discrétion de l'école.

lundi 15 septembre 2008

Connaissez-vous l'Infobourg?

J'étais à la recherche d'information sur les TIC au Québec. Je n'ai pas trouvé ce que je cherchais, mais j'ai fait la découverte d'un site internet sur les TIC et l'éducation au Canada. On peut facilement voir le côté interactif du site, d'abord l'actualité en éducation (très à jour soit dit en passant), un webabillard, etc. Tout ce que vous souhaitez en tant qu'enseignants (plus justement, futurs enseignants) connectés sur le web.
En quoi est-ce intéressant? Je n'en sais trop rien, je n'ai pas encore vu le dixième du site, mais il contient une mine d'information impressionnante et nous permet d'entrer en contact avec des intervenants du monde de l'éducation qui sont actifs, qui sont sur le terrain, qui font de la recherche ou qui publient. N'est-ce pas là un bon exemple d'intégration des TIC dans le monde de l'enseignement?
Bonne journée à tous!

http://www.infobourg.com/